Bourges d’antan

“Le canal de Berry devait désenclaver Bourges. Mais cette voie navigable, pas plus que la voie ferrée, n’a fait autant que l’implantation des arsenaux. À la Belle Époque, Bourges, cité florissante, vit au rythme des militaires et de la campagne alentour.”

En 1900, Bourges rayonne. Sur les eaux du canal de Berry, les bateliers remontent charbon et fer. La rue Moyenne est déjà le cœur de tous les commerces, parmi lesquels la Maison de la Forestine commence à asseoir sa renommée. La cité vit au rythme des défilés militaires mais aussi des fêtes de Jacques-Cœur, tandis que les jeunes Berruyers s’amusent dans les guinguettes installées au bord de l’Yèvre et de l’Audon.