
Alès d’antan
« De la Belle Époque à aujourd’hui, l’appartenance à une terre, à une langue et à un accent reste indéfectible. À Alès, l’article défini se mettra toujours devant un prénom, les bogues de châtaignes seront à jamais des « pélous » tout comme les fromages de chèvres des « pélardons », les champignons des « cèpes », un terril un « crassier » et une rivière… le Gardon. À la Belle Époque, Alès s’écrivait « Alais » en raison d’une erreur de scribe […] Mais peu importe, ce qui compte pour les Alésiens, c’est d’écrire Alès avec le cœur. »
Valérie Alamo nous invite à découvrir Alès telle qu’on y vivait en 1900 : de la ville historique surplombée par son fort Vauban, aux paysages encore bucoliques de La Prairie, aux usines de Rochebelle, la cité cévenole continuait d’écrire son histoire avec la Révolution industrielle et l’arrivée du chemin de fer.