Brest d’antan
Bout de fin de terre européenne, port d’extrémité, ville détruite, rasée puis reconstruite, Brest continue malgré tout son périple. Les grandes artères débouchant sur la mer aujourd’hui masquent le Brest de la Belle Époque, souvent peu connu des Brestois. En 1900, Brest, aspirant au monde moderne et à l’Europe, sort de ses remparts. La ville conserve son dessein militaire et vit sous le sceau de la marine. Elle est une et multiple : portuaire et ouvrière, elle navigue entre ses quais animés, ses rues commerçantes, la naissance des grands magasins et l’effervescence des marchés. Les rives de la Penfeld font vivre Brest. Porstrein est le plus grand port de commerce de France de l’époque. L’activité est foisonnante sur les docks et les industries se développent. Mais le début du XXe siècle aussi synonyme des premiers bains de mer et de réjouissances populaires et religieuses.