Évremond de Bérard
« Je voulais voir, le plus et le mieux possible » écrit Évremond de Bérard dans le récit de son dernier voyage.
Entouré de populations curieuses, il tente de poursuivre son travail « car on ne comprend pas l’intérêt de ces dessins, et comment en effet croire que mon but est purement artistique, et que je n’ai, dans ce travail, que d’innocentes intentions ? Jamais ils ne seront convaincus que j’ai fait des milliers de lieues uniquement pour les portraiturer ».
Au cours de ses longues missions dans des pays lointains, il n’a eu de cesse d’exprimer par son art le respect des lieux et des habitants des pays visités.
La mer, les océans, les cyclones, les raz de marée, les tempêtes contrastent avec le calme des baies et l’immensité des déserts de L’Égypte autour du canal ; les forêts luxuriantes des Antilles, les maisons, les palais polychromes, les temples sacrés et les « ghats » de l’Inde manifestent sa curiosité, sa précision et son sens poétique.