Le Québec d’antan
En 1900, arrivés au Québec depuis Liverpool ou Le Havre, en ayant parfois fait escale à New York, les voyageurs découvrent le pays par le fleuve Saint-Laurent puis par la ville de Québec. Ils filent en calèche à travers les rues de la capitale, se perdent dans l’effervescence culturelle de Montréal et découvrent le charme des premiers hôtels de Charlevoix ou Fraserville.
Dans les terres plus reculées, les voyageurs sont au contact des bûcherons de la Mauricie, des pêcheurs de morue de la Gaspésie, des producteurs de Cheddar de l’Outaouais, des chasseurs de Tadoussac et des cultivateurs d’érablières de l’arrière-pays beauceron. Certaines rencontres peuvent surprendre. Dans un pays que l’on peut qualifier de « province de France transplantée dans une terre d’Amérique », si le voyageur s’aventure au nord du 55e parallèle, il peut croiser des Amérindiens et des Inuits vivant de la chasse, de la pêche et de la cueillette.
L’hiver est rude, mais l’on profite avec joie de la neige, des balades en raquette, des matchs de hockey sur glace. Le Québec se transforme petit à petit, jouissant de l’essor du chemin de fer qui relie les villes entre elles ; les premiers trains électriques prenant la relève des locomotives à vapeurs.
Des paysages extraordinaires, des costumes d’antan et des scènes de vie traditionnelles sont révélés par plus de 400 cartes postales anciennes issues de la collection exceptionnelle de Simon Beauregard.