dog island

Parution le 3 juin du nouveau polar de Michel Moatti « Dog Island »

Dog Island est à moins de dix-huit kilomètres de Manhattan. De la Guerre de Sécession à 1940, elle a servi de pénitencier à ciel ouvert. Potter’s Field, l’immense plaine qui occupe un tiers de l’île est devenu le plus grand cimetière d’Amérique, où un million de personnes ont été ensevelies : les prisonniers confédérés, puis tous les morts anonymes et les indigents des hôpitaux et des asiles de l’État de New-York. 

Au début de la Guerre froide, Dog Island a accueilli les rampes de missiles anti-aériens destinés à protéger New-York. Mais pourquoi l’armée de l’air garde-t-elle des hommes sur l’île alors que l’ancienne base nucléaire est fermée depuis des décennies ? Pourquoi de discrets transbordeurs continuent-ils de décharger des dizaines de cercueils venus du continent ? Pourquoi deux des douze habitants de l’île sont-ils morts à quelques jours d’intervalle ?

C’est peut-être dans les passés obscurs de l’île qu’il faut chercher l’explication des étranges événements qui se succèdent aujourd’hui sur Dog Island. Deux détectives de la police de New-York, les lieutenants Kitman et Jaworski, débarquent avec la ferme intention de démêler le vrai du faux. Mais sur Dog Island, les secrets sont bien gardés : « Personne n’entre, personne ne sort », comme dit la devise au-dessus du mémorial érigé autrefois sur « l’île aux morts ».

Un thriller à huis-clos parfaitement aiguisé, hommage contemporain aux grands romans claustrophobes d’Agatha Christie.