
Caen à travers la carte postale ancienne
Territoire ouvert sur la Manche, capitale de la Basse-Normandie, également surnommée « La ville aux cent clochers », Caen est une cité harmonieuse dont la cohabitation de ses quartiers anciens et de ses quartiers reconstruits surprend toujours. Et pour cause… La belle cité caennaise s’est embrasée lors des bombardements des deux guerres mondiales. Or, elle a su se relever, se reconstruire, tout en conservant les joyaux de son patrimoine culturel. Mais a-t-on une idée de sa physionomie au début du XXe siècle ? Grâce à la carte postale ancienne, art de l’instantané, Caen à travers la carte postale ancienne capte la vie, sans artifice, des Caennais et de leur quotidien à la Belle Époque… En 1900, Caen sort de ses limites historiques et absorbe les faubourgs. De l’époque médiévale ne reste que le faubourg populeux du Vaugeux, quartier des vendeurs de peaux de lapin. Saint-Pierre est le centre de la vie commerciale de Caen, le carrefour des grandes voies de communication. Car la Belle Époque est synonyme de progrès techniques ; le tramway sillonne les principales artères de la ville, le chemin de fer trouve de plus en plus d’adeptes et la ville regorge de petits commerces et de cafés. L’économie prospère, comportant notamment la minoterie Singer, les arts culinaires comme les tripes ou la fabrication du cidre. En outre, l’activité du canal est dense et il n’est pas rare d’y voir steamer et pétroliers. Lavoirs et abreuvoirs font partie du décor. Un paysage fluvial et maritime que l’on a peine à reconnaître aujourd’hui ! Mais les bords de l’Orne accueillent aussi les envies de détente et les promenades des Caennais. Une ère qui inaugure la civilisation des loisirs et des joies de la fête.
L’ouvrage s’articule autour de 5 parties géographiques : Du château au quartier Saint-Pierre, Autour de l’hôtel de ville, Autour de l’île Saint-Jean, Les quartiers périphériques, De Caen à la mer. Un dernier chapitre est consacré au quotidien et à l’art de vivre des Caennais à la Belle Époque. L’iconographie exceptionnelle est issue des collections de Jean-Claude Pluvinage et des archives municipales de Caen.