Clermont-Ferrand d’antan
1900. Clermont-Ferrand, à l’orée de sa mutation, cherche l’émancipation, l’amusement et la modernité. La Belle Époque est riche en contrastes. Alors que la place de Jaude et les rues alentour deviennent le cerveau de la ville en mouvement – théâtre, cinéma, cafés et commerces abondent –, le Nord demeure encore très imprégné par le monde rural. Attelages de bœufs, laveuses, paysans et paysannes font partie intégrante du décor. Peu à peu, Clermont change : la gare révolutionne le quartier marécageux de « la Grenouillère », Michelin investit lentement mais sûrement le quartier des Carmes, insufflant à la ville un dynamisme industriel qui incarnera plus tard l’excellence internationale…
Au fil des pages, le lecteur plonge dans l’art de vivre d’antan et ne peut que s’étonner devant la foison des commerces et marchés en tout genre : marché aux chiffons et à la ferraille devant l’hôtel-Dieu, marché au bois à Fontgiève ; foires aux moutons, aux bughes ou aux chevaux place de la Rodade à Montferrand. Le début du XXe siècle est aussi propice au tourisme et aux loisirs : le chemin de fer mène les premiers excursionnistes au puy de Dôme et le sport, l’aviation et les fêtes générent une effervescence surprenante à travers toute la ville…