
Colmar d’antan
En 1900, Colmar se dote de nouvelles infrastructures, s’agrandit et se modernise tout en maintenant ses airs de « Petite Venise », avec ses maraîchers et ses canaux. La création de la gare, avec ses coquettes villas et ses bâtiments officiels grandioses, devient la nouvelle vitrine… de l’Empire allemand. Durant la Belle Époque, Colmar apparaît comme une ville prospère et connaît un foisonnement d’activités sportives et culturelles, tandis que la viticulture trouve outre-Rhin de nouveaux débouchés commerciaux. La joie de vivre des Colmariens transparaît à travers les fêtes, la fréquentation des restaurants et des auberges de campagne où l’on déguste les crus locaux.
Regroupant près de 300 cartes postales anciennes, Colmar d’antan s’articule autour de six parties géographiques : Le quartier des Tanneurs et la Krutenau ; Autour de la cathédrale ; Le quartier de la Sinn ; Le quartier du Champ de Mars ; De la gare à Saint-Joseph ; À l’est du centre-ville. Une dernière partie relate le quotidien et l’art de vivre des Colmariens à la Belle Époque.
L’ensemble de l’iconographie provient de la collection de cartes postales anciennes de Jean Lampert, le collectionneur le plus important de la ville.