La Lozère d’antan
Au début du XXe siècle, la Lozère est à son apogée démographique, soutenue par des industries florissantes et un tourisme grandissant.
La Lozère en 1900 est une terre rurale chargée de légendes, où les paysans sont aux champs de l’angélus du matin jusqu’à celui du soir. Ces derniers assistent à l’arrivée des premières batteuses électriques qui enchanteront certains et susciteront bien des réticences chez d’autres… Les progrès techniques se multiplient dans d’autres domaines comme dans celui de l’élevage de vers à soie, où l’on passe de la filature domestique aux filatures mécanisées. Malgré ces progrès industriels subsistent dans les villages des petits métiers aujourd’hui oubliés. On aperçoit encore à l’orée des bourgs, sabotiers, rémouleurs, colporteurs et vanniers ambulants…
Les cités sont desservies par le chemin de fer qui s’étend chaque jour, rapprochant la Lozère de ses régions limitrophes. Mende, Marvejols, Saint-Chély-d’Apcher, Langogne et Florac révèlent aux lecteurs leurs grand’rues, ponts et places d’antan qui ont changé de nom avec le temps.
Jean-Marc Gilly nous embarque avec les premiers touristes, découvrir le spectacle grandiose des Gorges du Tarn et la ferveur des cérémonies religieuses, révélant à travers ces clichés centenaires la force naturelle et spirituelle de la Lozère.