
L’Ardèche d’antan
On connaît aujourd’hui l’Ardèche pour ses gorges et sa crème de marron. C’est pourtant une terre de contrastes aux traditions plurielles et profondément enracinées : montagneuse et fluviale, catholique et protestante, l’Ardèche entretient jalousement un patrimoine ancestral.
Au début du XXe siècle, l’Ardèche est encore agricole et manufacturière, vivant au rythme des saisons, des foires – telle celle de Saint-Agrève – et des fêtes – comme la Surle. L’industrialisation commence à améliorer les rendements et la révolution de la vapeur va développer ses transports : vaste réseau ferré reliant ses cités par des viaducs aériens, mais aussi transport fluvial sur le Rhône, tandis que se multiplient les « pataches ». Terre parfois ingrate où souffle la burle, l’Ardèche sait préserver ses traditions et offre déjà le meilleur à ses premiers visiteurs : colonies de vacances lyonnaises dans le Vivarais, curistes d’air et d’eau à La Louvesc ou Vals-les-Bains, premiers skieurs autour du Mont-Gerbier-de-Jonc.
L’ouvrage reprend toutes les thématiques propres à l’Ardèche de la Belle Époque : Une terre, un pays, un terroir ; Le travail à l’usine ; Les lumières de la ville ; Par monts et par vaux ; La vie au quotidien ; Croire et prier ; Un art de vivre ancestral ; À l’aube du tourisme.
L’ensemble de l’iconographie, particulièrement riche, provient de collections privées et d’associations ardéchoises.