
Limoges à travers la carte postale ancienne
Surnommée « capitale des arts du feu », Limoges s’est forgé, avec la porcelaine et l’émail, une renommée internationale depuis plus de deux siècles. La nuit, assurait-on, la ville s’éclairait des mille feux de ses fours de cuisson. En a t-elle tiré son qualificatif de « ville rouge » ? Ou est-ce dû à l’éveil précoce de la conscience sociale de sa classe ouvrière ?
1905. Les ouvriers s’émancipent et se révoltent, grèves et manifestations éclatent dans la cité. Dans le même temps, la Belle Époque voit éclore de nouveaux quartiers ainsi que la création de bâtiments vastes et majestueux comme la gare des Bénédictins. Les quartiers excentrés sont en phase de densification et d’embellissement. Luxueux hôtels, casinos, théâtre, cabarets et cirque font de Limoges une ville riche en divertissements et en réjouissances.
Limoges à travers la carte postale ancienne entraîne le lecteur dans cette époque, où blanchisseuses et concours de pêche se partageaient les bords de la Vienne, où la rue de la Boucherie voyait les étals regorger de viande, où bouquinistes et marchands d’oranges étaient les petits métiers d’alors…