
Orléans d’antan
Orléans n’a pas échappé aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale et s’est vue presque totalement détruite après 1945. Qui se souvient d’elle en 1900, au temps où l’on pouvait croiser le cireur sur la place du Martroi, les charcutiers itinérants ou encore les chiens ambulanciers sur la place Gambetta ?
À l’aube du XXe siècle, Orléans connaît de grands changements. L’arrivée du chemin de fer bouleverse l’économie de la ville, le nombre de passagers croît et le trafic des marchandises devient plus aisé. La Belle Époque à Orléans, c’est aussi les passants sur les quais, les lavoirs qui jonchent la construction du nouveau pont Joffre, les enfants sur les plages de la Loire… De l’autre côté, Saint-Marceau reste rural, héritant de l’horticulture. Les faubourgs, eux, sont les poumons économiques et sociaux de la cité johannique.
L’ouvrage s’articule autour de quatre parties géographiques : Le centre historique, Saint-Marceau, Les mails puis Les faubourgs. Une dernière partie relate le quotidien et l’art de vivre des Orléanais au début des années 1900.