Tours d’antan
Un art et une douceur de vivre manifestes, un patrimoine culturel riche et bien préservé, Tours « Le jardin de la France » est toutefois une ville qui a souffert des bombardements des Première et Seconde Guerres mondiales. Or, architectes et urbanistes ont su conserver son passé fastueux, tout en la modernisant. Mais qui se souvient de son visage il y a plus d’un siècle ?
À la Belle Époque, l’essor économique et industriel de Tours est prépondérant. En outre, l’aménagement de la nouvelle gare et le boom du transport ferroviaire en font une destination très prisée par les Parisiens. Le tournant historique de la ville est surtout marqué par le percement de la Tranchée. Pour la première fois, un axe routier s’avance frontalement vers le fleuve. Car la Loire contribue fortement à la richesse de la ville. Ainsi, la cité prospère, les quartiers de la vieille ville restent bourgeois et le niveau de vie augmente. Les petits et grands commerces de la rue Nationale prolifèrent. Tours s’urbanise, les marécages et les plaines des quartiers sud sont progressivement absorbés mais les communes alentour demeurent rurales. Les années vingt offrent notamment à la cité sa mascotte : l’éléphant Fritz. La Belle Époque à Tours c’est aussi les fêtes de l’été, les cirques sur les quais, les courses à l’hippodrome, les concerts dans les jardins de la ville, le Carnaval et le vin de Touraine…