Rouen d’antan
Après des siècles de prospérité liés au commerce du coton, la capitale normande, installée sur la rive droite de la Seine, est une belle endormie lorsque les progrès techniques du XIXe siècle commencent à faire frémir l’activité économique européenne.
Au fil de 400 cartes postales du début du XXe siècle, Barbara Aubé invite à découvrir le Rouen de la Belle Époque.
À l’heure où la vie des Rouennais s’articule encore autour de la cathédrale et du Vieux-Marché, la ville s’étend sur la rive gauche. Les concours hippiques et les courses cyclistes font la joie des promeneurs du cours de la Reine, quand d’autres profitent de la vue sur la vieille ville du haut d’un pylône du transbordeur ou à bord d’un bateau de promenade quai de la Petite-Provence. Pendant ce temps, les navires déchargent leurs cargaisons sur le quai de Paris, et Rouen devient le premier port de France.