
Cherbourg d’antan
« Jusqu’au XVIIe siècle, c’est ici, au sein de la forteresse, que battait le cœur de Cherbourg. Les noms des rues en témoignent encore : rue Tour-Carrée, rue du Château, rue des Portes. Les voies sont étroites et pavées. Elles portent le poids de l’histoire et les stigmates d’un passé guerrier, mais aussi l’exubérance de toute une vie fébrile et commerçante qui grouille encore derrière ses façades et au travers de ses boëls. Secrète et silencieuse, la cité cache, au-delà des hauts murs de ses demeures marquées au gris du schiste, des parcs où s’épanouissent les plantes et les essences ramenées par des générations de marins épris de botanique. »
Françoise Surcouf nous conte Cherbourg à la Belle Époque et nous invite à une promenade au cœur de la cité cherbourgeoise, quartier par quartier : le port et les quais ; autour du château, la vieille ville ; la jetée, la rade et l’arsenal. Une époque où paquebots transatlantiques, casino et bains de mer rythmaient le quotidien des Cherbourgeois.