La Manche d’antan
« Entourée des trois côtés par la mer, la presqu’île du Cotentin, devenue le département de la Manche, s’avance dans la mer telle la figure de proue du navire normand. […] Grâce au chemin de fer, les Parisiens amateurs de bains de mer découvrent la beauté des côtes. Barneville, Granville, Portbail deviennent des stations balnéaires prisées. La douceur des paysages du Val de Saire et les à-pics déchirés de La Hague sont à la mode et séduisent. »
À travers près de 300 cartes postales anciennes et sous la plume élégante de Françoise Surcouf, La Manche d’antan fait revivre le département à la Belle Époque. Le quotidien des Manchois est encore rythmé par le travail de la terre, de l’élevage ou de la pêche, par l’artisanat des dentellières et des chaudronniers. Tout le département s’ouvre aux transformations du XXe siècle, avec l’arrivée du chemin de fer et des premiers touristes attirés tant par l’air marin de Granville que par le patrimoine de Coutances. Le Mont-Saint-Michel est alors relié au continent par un train à vapeur, tandis que Cherbourg affiche sa modernité grâce à son port, arsenal militaire puissant et quai d’embarquement des paquebots vers le Nouveau Monde.
