La Loire-Atlantique d’antan
« La Loire a perdu de son importance avec l’arrivée du train, mais celui-ci favorise le transport de marchandises et l’émergence du tourisme. Les vacanciers viennent prendre leurs bains de mer. On leur construit des hôtels et des casinos. Les plus curieux découvrent nos châteaux, nos églises et nos musées. Ils repartent avec nos gâteaux… et la certitude que le mariage de la Loire et de l’Atlantique est pure merveille ! »
Au fil de plus 300 cartes postales anciennes et sous la plume enjouée de Marie-Christine Biet, La Loire-Atlantique d’antan invite à redécouvrir le département à la Belle Époque. Dans les terres, depuis des siècles, on récolte le sel à Guérande, le raisin à Ancenis, la tourbe dans les marais de Brière. En bord de mer, les ports du Croisic, de La Turballe, de Pornic, résonnent de l’activité des pêcheurs sardiniers, mais se font aussi l’écho des chantiers navals ultra-modernes de Saint-Nazaire. Sur les bords de la Loire et jusqu’aux quais de Nantes qui affiche fièrement son pont transbordeur et son usine LU toute neuve, les trois-mâts s’effacent au profit des paquebots… et des régates, suscitées par l’arrivée des premiers touristes venus profiter des bienfaits de l’air marin.