Le Doubs d’antan
“À la Belle Époque, quand le Doubs fait tic, la France fait tac” : la plume poétique de Jean-Claude Barbeaux invite ses lecteurs à redécouvrir le département au tournant du siècle. Le début du XXe siècle est véritablement une ”Belle Époque” pour le Doubs. S’appuyant sur des savoir-faire séculaires, ses habitants développent l’exploitation du bois dans la forêt de Chaux et la fromagerie dans de multiples chalets modèles. Peugeot à Hérimoncourt, et Pernod à Pontarlier, posent les fondements de ceux qui seront des réussites exceptionnelles, tandis que Besançon s’impose comme la capitale de l’horlogerie. Pays de montagnes vivant au rythme des saisons, le Doubs est bientôt désenclavé par l’arrivée du chemin de fer, qui permet aux premiers touristes de venir goûter aux joies des sports d’hiver naissants.
L’iconographie est issue des plus grandes collections privées de cartes postales anciennes, rassemblées notamment par le Club cartophile de Montbéliard.