Le Gers d’antan
Aujourd’hui classé 2ème « endroit au monde où il fait bon vivre » par The Telegraph, le Gers n’avait rien à envier à ses voisins au siècle dernier. On y vivait alors en toute quiétude, profitant déjà des fêtes traditionnelles, des courses hippiques et du thermalisme.
En 1900, on distille l’armagnac sur la place du marché et on « gorge » les oies assis dans la cour de sa ferme. La batteuse à vapeur apparaît alors sur les terres agricoles, marquant la volonté des Gersois de se tourner vers l’avenir. Toutefois, on perpétue les traditions chères aux Gascons : les courses landaises font encore bourdonner les villages et, les jours de fêtes, les garçons grimpent aux mâts de cocagne. Le chemin de fer fait son apparition et permet aux premiers touristes de s’émerveiller de la beauté de ce paisible lieu de villégiature.
Avec une grande précision historique et un amour de l’anecdote, Alexandre Léoty nous conte le Gers de la Belle Époque. L’ouvrage propose huit chapitres thématiques : Le temps des paysans ; La vie commerçante ; Le temps des fabriques ; Villes et villages du Gers ; Un monde en pleine mutation ; La vie quotidienne ; Le temps libre ; Fêtes et début du tourisme.
L’iconographie provient des collections de cartes postales anciennes de Jean-Claude Gremiaux et Jean-Claude Roraï, les deux fonds les plus importants du département.
