
Genève à travers la carte postale ancienne
Genève est déjà au cœur de l’actualité internationale à la Belle Époque : l’impératrice Sissi vient d’y être assassinée, Henry Dunant invente la future Croix-Rouge internationale, l’Exposition nationale de 1896 attire des centaines de milliers de curieux.
Le quotidien des Genevois en 1900 est également animé. On fait encore sécher les foins sur la plaine de Plainpalais et le marché aux fleurs du Molard est renommé. La cité s’étend au-delà de ses remparts médiévaux, les usines se multiplient sur les bords de l’Arve et du Rhône, la gare de Cornavin, construite en dehors de la ville, est rapidement absorbée. Le tram sillonne le canton, reliant Carouge, Onex, Lancy, qui sont alors de toutes petites communes. Ces nouveaux moyens de transport amènent aussi les premiers touristes attirés par le lac Léman : villas, hôtels, casino et bateaux de plaisance fleurissent sur les quais.
L’ouvrage propose une promenade dans Genève et ses alentours : La Cité ; Plainpalais ; Saint-Gervais et Cornavin ; Le Petit-Saconnex ; Les Pâquis ; Les Eaux-Vives ; De Champel aux Minoteries ; Carouge, l’autre ville ; Dans les communes. Une dernière partie est consacrée au quotidien et à l’art de vivre des Genevois à la Belle Époque.
L’ensemble de l’iconographie provient de l’une des plus importantes collections de cartes postales anciennes du canton de Genève, celle de Florent et Dario Morisoli.