La ville des tempêtes
Novembre 1595. Longtemps captif des pirates barbaresques, le chevalier Thibault de Cervières, de retour dans sa ville natale, ne la reconnaît plus. Un vent de folie souffle sur le grand port assiégé où des foules fanatisées font du pavé un champ de bataille quotidien. Qui reconnaîtra ce revenant dont personne n’attendait le retour.
En enquêtant sur son passé familial, Thibault découvre les ravages de la tempête qui s’est abattue sur Marseille. Deux hommes, Charles de Casaulx et Loys d’Aix se sont dressés contre Henri IV, le « roi hérétique », et ont pris la ville en otage, prêts à tout pour servir leur ambition. L’Europe a les yeux fixés sur la cité rebelle. À qui ces fous de Dieu livreront-ils le grand port convoité ? À Philippe II d’Espagne ? Au duc de Savoie ? Au grand-duc de Toscane ? Marseille deviendra-t-elle une République à l’égal de Venise ou de Gênes ? La réponse est au bout du poignard qui se lève à l’aube du 17 février 1596.
Mêlant habilement l’aventure romanesque d’un héros en quête d’identité à un épisode étonnant de l’histoire de Marseille, Jean Contrucci renoue avec les grands principes du roman historique : se servir de l’histoire de France pour laisser l’imagination du lecteur chevaucher en compagnie de ses héros. Une évocation haute en couleurs, sur laquelle planent les grandes ombres de Shakespeare et d’Alexandre Dumas.