
Le Lot-et-Garonne d’antan
« De quoi est faite la vie quotidienne des Lot-et-Garonnais en 1900 ? Du labeur, surtout, négoce ou travail des champs. Mais aussi de parenthèses longtemps attendues comme les marchés et les foires où l’on fait bien plus qu’acheter et vendre, de papotages au lavoir, de dimanches passés à regarder les militaires défiler… »
Territoire rural déjà bien connu pour son chasselas, la tomate de Marmande et les pruneaux d’Agen, le Lot-et-Garonne du début du XXe siècle vit toujours au rythme des moissons, des vendanges et de l’industrie bouchonnière. On passe encore en bac le Lot, la Garonne ou la Baïse, mais le département entre dans la modernité avec l’arrivée du chemin de fer et les travaux d’urbanisme d’Haussmann, sous-préfet à Nérac puis actif à Agen. C’est la Belle Époque pour les curistes de Casteljaloux, les premiers joueurs de rugby et les spectateurs des prouesses de l’aviation naissante.